20 - St-Johns - Cape Spear


Lever tranquillou et journée d’exploration. On a hâte d’aller au point le plus à l’est de l’Amérique du Nord ! Et oui, à quelques minutes de St John’s se trouve Cap Spear. Une fois là, 100% du Canada se trouve à gauche sur la carte 🙂 Pretty cool ! On y trouve un phare qui, comme beaucoup d’autres, a été automatisé. L’ancien phare juste à côté peut se visiter et donne une bonne idée de la vie des gardiens de phares et de leur famille à l’époque.
C’est le fort qui est surtout très évocateur. L’endroit est tellement stratégique de par sa localisation (une sorte d’avant-poste de l’entrée du port de St-John’s) que les forces anglaises y ont construit un véritable bunker où résidait en permanence une garnison. C’est ici que nous réalisons (car nos cours d’histoire-géo sont un peu loin…) le rôle crucial qu’a joué le Canada dans la deuxième guerre mondiale notamment au niveau de la bataille de l’Atlantique.
Du port de St-John’s partaient en effet des milliers de bateaux qui ravitaillaient l’Alliance en hommes, matériel, denrées et autres armements. Les sous-marins allemands (U-boats) qui se tenaient à bonne distance ont réussi à couler au moins 5,000 navires. Sans les tirs ravageurs des canons de Fort Cape Spear (et de Fort Amherst, situé un peu plus proche du port de St-John’s) ils auraient pu en couler beaucoup plus et ainsi faire pencher la balance du côté de l’Allemagne Nazie. D’ailleurs, Sir Winston Churchill lui-même avoua plus tard que sa plus grande peur était cette guerre sous-marine qui semblait déjà jouée en faveur des U-boats allemands. Anik fait dire ceci : « Une chance que le Canada était là pour sauver le monde! ».
Après cette intéressante visite, on file directement au Zipline de l’Atlantique. La culture c’est bien beau, mais faut pas oublier le physique!
Il s’agit de dix tyroliennes qui constituent le plus long parcours de Zipline au Canada, probablement un des plus anciens aussi : le système de freinage consiste ni plus ni moins en un petit gantelet de cuir (pas très épais) dont on recouvre la paume de la main (elle-même dans un gant style jardinage) qui nous permet d’exercer une pression sur le câble à l’arrivée. Tant qu’on met pas la main devant la poulie, devrait pas y avoir de problème nous dit le guide de la place. Ambiance « les rednecks s’amusent » ! Très cool quand même !
Parce qu’on a super chaud (surtout à la main droite), on file dans une petite crique se rafraîchir les pieds. Chercher l’erreur.
Ce soir, c’est pizza dans la quartier très animé de la rue Duckworth. Il fait beau et chaud. Pour bien célébrer l’anniversaire de Charlie, on s’arrête dans un magasin un peu freak : le Freak Lunchbox, un magasin tout simplement … bonbons!
Loïk en profite aussi pour se faire un petit cadeau : un immense « One Sassy Spicy Pickle ». Ca sera pas simple pour faire passer aux douanes ce truc…

Retour à l’hôtel à pied pour un gros dodo.